Article dans la Dépêche de Tahiti
PUNAAUIA
Publié le jeudi 27 février 2014 à 01H00
De la compassion sans religion
De gauche à droite, Maeva Shelton, vice-présidente de l’association et Catherine Graindorge, la présidente d’Amma Tahiti.
Création de l’association Amma Tahiti
Mata Amritanandamayi est une figure contemporaine de l’Inde. Elle est fondatrice de l’ONG Embracing the World à but humanitaire.
Elle est mondialement célèbre pour son message universel de religion de l’amour et de ses étreintes, elle a ainsi pris dans ses bras 33 millions d’individus.
Catherine Graindorge, hôtesse de l’air retraitée d’Air Polynésie, la suit dans ses actions depuis de nombreuses années et avait déjà organisé des visionnages des films de Amma en Polynésie.
“J’ai grandi à Tahiti. J’ai eu une éducation religieuse à l’école des sœurs à Faa’a, mais je n’en ai retenu que la dureté, ça manquait d’amour. Je me suis intéressée par la suite aux philosophies orientales. Et lors d’une visite de Amma à Paris, je suis allée la rencontrer. Dès les premiers instants, j’ai vu qu’elle était exceptionnelle, qu’elle rayonnait, il émanait d’elle de l’amour, de la compassion. Depuis je n’ai pas arrêté de la suivre et de travailler bénévolement pour l’ONG”, indique Catherine Graindorge, présidente de l’association Amma Tahiti.
Poussée par les sympathisants, Catherine vient de créer l’association Amma Tahiti, il y a tout juste un mois.
“Notre objectif maintenant est de réussir à lever des fonds. Ces fonds serviront pour faire venir des enseignants de yoga et de méditation pour partager les enseignements d’Amma basé sur l’amour et la compassion. Comme l’ONG Embracing the Wolrd, Amma Tahiti a une vocation également humanitaire, et il y a beaucoup d’actions à mener en Polynésie, notamment auprès des enfants. Mais notre association est encore toute jeune, elle a besoin de grandir et de rassembler un maximum de sympathisants.”
Mi-février, Amma Tahiti a fait venir une enseignante, Bri Dipamrita, une représentante de l’ONG. “Nous la remercions pour sa venue, nos sympathisants ont pu profiter de ses enseignements et échanges enrichissants.”
De la compassion sans religion
De notre correspondant C. L.